Linkin park : Hybrid theorie
(Neo /2000, USA)
Notes :
Production : 8/10
Musicalité : 6/10
Maitrise technique : 5/10
Note générale : 6/10
Linkin Park est bien un groupe qui sait déchaîner les foules, que ce soit en sa faveur ou tout à l'opposé. Ce qui est indéniable, c'est l'immense succès dont il fut victime. Oui, victime. Car, ce combo américain, sorti de quasiment nulle part, fera certainement partie de ces formations au succès pré-programmé, violent et éphémère, dont le coup d'éclat ne durera qu'un court laps de temps. Espérons cependant que je me trompe. Mais revenons à ce "Hybrid theory" dont c'est là la chronique, et non celle du music-business. Beaucoup de "metalleux" renient ce disque car ils ne le considèrent pas comme "metal". Et je les rejoins (pour une fois) sur ce point : mis à part certaines parties de guitares plutôt bien saturées, peu de choses renvoient l'auditeur à une forme violente de musique. Ce "Hybrid theory" s'attache à mélanger intelligemment rythmiques hip/hop, basse sourde, guitare donc plutôt metal, et chant très varié. C'est d'ailleurs ce chant qui porte littéralement l'album. Un coup pop, une autre fois carrément heavy, puis murmuré, soufflé, voire soudainement hurlé, les capacités vocales du chanteur sont tout simplement bluffantes. Assurément l'un des points forts du disque. Cependant, les compositions sont loin d'être en reste. Exceptées les très radiophoniques "Crawling" et "In the end" et l'inutile "Cure for the itch" (constituée uniquement de samples et autres scratches), les morceaux font souvent mouches, avec leurs refrains accrocheurs (merci une nouvelle fois au chanteur !) et leur simplicité les rendant immédiatement identifiables : "One step closer", "Runaway", "A place for my head", la plus agressive "Forgotten", avec une mention spéciale pour l'excellente et très expressive "Pushing me away", titre très réussi, par sa mélodie enfantine mais si attachante, et qui représente exactement pour moi ce que j'attendais du groupe. Bref, un bien bon album, par un groupe qui ne l'est pas moins, mais dont l'avenir reste malheureusement incertain (du moins pour moi !). Alors, Linkin Park, coup médiatique ou véritable espoir ? L'avenir nous le dira...
Track list :
12 titres - 37:53 min
1/ Papercut
2/ One step closer
3/ With you
4/ Points of authority
5/ Crawling
6/ Runaway
7/ By myself
8/ In the end
9/ A place for my head
10/ Forgotten
11/ A cure for the itch
12/ Pushing me away
Editions :
* 2000 - Warner bros. records, (1 cd)
Enregistrement :
Produit par Don Gilmore.
Line up :
Chester Bennington (chant), Rob Bourdon (batterie), Brad Delson (guitare), Joseph Hahn (samples, scratches), Mike Shinoda (chant), Phoenix (basse)
Remarques :
La version japonaise contient 2 bonus.
Site officiel du groupe :
www.linkinpark.com
(Neo /2000, USA)
Notes :
Production : 8/10
Musicalité : 6/10
Maitrise technique : 5/10
Note générale : 6/10
Linkin Park est bien un groupe qui sait déchaîner les foules, que ce soit en sa faveur ou tout à l'opposé. Ce qui est indéniable, c'est l'immense succès dont il fut victime. Oui, victime. Car, ce combo américain, sorti de quasiment nulle part, fera certainement partie de ces formations au succès pré-programmé, violent et éphémère, dont le coup d'éclat ne durera qu'un court laps de temps. Espérons cependant que je me trompe. Mais revenons à ce "Hybrid theory" dont c'est là la chronique, et non celle du music-business. Beaucoup de "metalleux" renient ce disque car ils ne le considèrent pas comme "metal". Et je les rejoins (pour une fois) sur ce point : mis à part certaines parties de guitares plutôt bien saturées, peu de choses renvoient l'auditeur à une forme violente de musique. Ce "Hybrid theory" s'attache à mélanger intelligemment rythmiques hip/hop, basse sourde, guitare donc plutôt metal, et chant très varié. C'est d'ailleurs ce chant qui porte littéralement l'album. Un coup pop, une autre fois carrément heavy, puis murmuré, soufflé, voire soudainement hurlé, les capacités vocales du chanteur sont tout simplement bluffantes. Assurément l'un des points forts du disque. Cependant, les compositions sont loin d'être en reste. Exceptées les très radiophoniques "Crawling" et "In the end" et l'inutile "Cure for the itch" (constituée uniquement de samples et autres scratches), les morceaux font souvent mouches, avec leurs refrains accrocheurs (merci une nouvelle fois au chanteur !) et leur simplicité les rendant immédiatement identifiables : "One step closer", "Runaway", "A place for my head", la plus agressive "Forgotten", avec une mention spéciale pour l'excellente et très expressive "Pushing me away", titre très réussi, par sa mélodie enfantine mais si attachante, et qui représente exactement pour moi ce que j'attendais du groupe. Bref, un bien bon album, par un groupe qui ne l'est pas moins, mais dont l'avenir reste malheureusement incertain (du moins pour moi !). Alors, Linkin Park, coup médiatique ou véritable espoir ? L'avenir nous le dira...
Track list :
12 titres - 37:53 min
1/ Papercut
2/ One step closer
3/ With you
4/ Points of authority
5/ Crawling
6/ Runaway
7/ By myself
8/ In the end
9/ A place for my head
10/ Forgotten
11/ A cure for the itch
12/ Pushing me away
Editions :
* 2000 - Warner bros. records, (1 cd)
Enregistrement :
Produit par Don Gilmore.
Line up :
Chester Bennington (chant), Rob Bourdon (batterie), Brad Delson (guitare), Joseph Hahn (samples, scratches), Mike Shinoda (chant), Phoenix (basse)
Remarques :
La version japonaise contient 2 bonus.
Site officiel du groupe :
www.linkinpark.com
Dernière édition par le Ven 13 Mai - 18:40, édité 3 fois