Je suis tombé récemment sur 2 albums de ce groupe: Come My Fanatics et Dopethrone.
2 véritables morceaux de charbon, aussi noirs et crasseux l'un que l'autre.
Enregistrés sur du matos provenant tout droit des 70's, la production plus qu'embrumée associée au côté bluesly de beaucoup de riffs donne une impression contrastée comme il en existe peu: comment peut on adorer une musique qui, non content de parler constamment de bad trip, vous le fait ressentir comme personne?
Les grattes de Jus Osborn sont plus dégueulasses encore que celles utilisées par Darkthrone; la basse, fuzzée à mort est à vous crever les tympans, la batterie est plus que mal sonorisée et lancinante, et la voix de sale môme drogué de Jus aussi insupportable qu'adaptée au style du Sorcier Electrique.
Le mix général et le souffle constant donne une illusion de nager dans un nuage inextricable de mélange joint/héroîne/mazout aussi toxique qu'avilissant, à faire passer Goatsnake pour des plumes et Hawkwind pour des gens clean.
Le tout donne l'impression que la Terre entière s'abat sur vos oreilles.
Sincèrement, il s'agit de 2 des albums les plus heavy de l'Histoire.
La pochette de Dopethrone est plus qu'explicite quant au contenu du disque: le Diable se fumant un méga bong de la mort, entouré de fantômes brumeux, en noir et blanc, le tout étant bien voilé telle une hallucination.
Et le pire, c'est qu'on en redemande encore, une fois les disques finis.
Un conseil cependant: ne pas écouter ces albums un soir de déprime, car ils risqueraient de vous être fatals sans que vous ne vous en soyez rendus compte.
Electric Wizard, ou comment Kyuss interprèterait Burzum.
2 véritables morceaux de charbon, aussi noirs et crasseux l'un que l'autre.
Enregistrés sur du matos provenant tout droit des 70's, la production plus qu'embrumée associée au côté bluesly de beaucoup de riffs donne une impression contrastée comme il en existe peu: comment peut on adorer une musique qui, non content de parler constamment de bad trip, vous le fait ressentir comme personne?
Les grattes de Jus Osborn sont plus dégueulasses encore que celles utilisées par Darkthrone; la basse, fuzzée à mort est à vous crever les tympans, la batterie est plus que mal sonorisée et lancinante, et la voix de sale môme drogué de Jus aussi insupportable qu'adaptée au style du Sorcier Electrique.
Le mix général et le souffle constant donne une illusion de nager dans un nuage inextricable de mélange joint/héroîne/mazout aussi toxique qu'avilissant, à faire passer Goatsnake pour des plumes et Hawkwind pour des gens clean.
Le tout donne l'impression que la Terre entière s'abat sur vos oreilles.
Sincèrement, il s'agit de 2 des albums les plus heavy de l'Histoire.
La pochette de Dopethrone est plus qu'explicite quant au contenu du disque: le Diable se fumant un méga bong de la mort, entouré de fantômes brumeux, en noir et blanc, le tout étant bien voilé telle une hallucination.
Et le pire, c'est qu'on en redemande encore, une fois les disques finis.
Un conseil cependant: ne pas écouter ces albums un soir de déprime, car ils risqueraient de vous être fatals sans que vous ne vous en soyez rendus compte.
Electric Wizard, ou comment Kyuss interprèterait Burzum.