Vulgar, quatrième album de Dir en grey (si l'on met de côté les deux mini albums et l'album remix), est le fruit de plus de six mois de travail en studio, pendant lesquels le groupe a élaboré un nouveau son, à la fois sombre, lourd et mélodique. Le résultat de ces efforts, sorti depuis seulement quelques jours, est déjà l'objet de controverses de la part des fans du groupe, comme ce fut le cas lors de la sortie de son prédécesseur, Kisou. Réussite ou échec ? Telle est la question à laquelle je vais m'efforcer de répondre en vous livrant mon humble avis.
En découvrant le livret du tant attendu album, je remarque que la composition est attribuée au groupe dans son intégralité, Kyo s'étant attelé comme à son habitude à l'écriture de la totalité des paroles. Ceci témoigne d'une volonté de créer un album compact, de créer un univers cohérent et homogène qu'est celui de Vulgar. Car c'est en effet une ambiance unique que l'on découvre, sombre à souhait et qui peut déstabiliser lors des premières écoutes. Car tout en faisant preuve de variété, Vulgar parvient à maintenir une certaine tension de la première à la dernière seconde.
01. audience KILLER LOOP
C'est en criant que Kyo lance ce premier morceau, suivi par des guitares agressives accompagnées par un instrument traditionnel japonais (le koto si je ne m'abuse). Puis petit à petit l'ensemble se calme, nous menant vers un premier couplet fredonné, avec en fond une basse menaçante. Puis le morceau gagne en puissance pour atteindre les sommets, les guitares lancinantes accompagnant le chant plaintif et très mélodique de Kyo. Après un court break, Kyo explose et ce premier morceau s'achève. Ca commence très fort.
02. THE III D EMPIRE
Dès les premières secondes, on comprend que ce morceau sera bien moins mélodique que le précédent. Les riffs de guitare sont plus rapides, Kyo crache presque les mots pendant les couplets et le refrain est tout aussi heavy. On peut apprécier le soin apporté à la production, qui rend ce morceau d'autant plus appréciable. Du tout bon.
03. INCREASE BLUE
On enchaîne avec INCREASE BLUE, dont l'esprit est comparable à celui d'umbrella sur le mini album Six Ugly. Les riffs sont assez répétitifs, et le refrain bondissant. Un titre de bonne facture, mais qui ne fait pas partie de mes préférés.
04. SHOKUBENI
C'est un rythme lourd qui lance cette quatrième piste. Le premier couplet est tout simplement génial, lent, avec des guitares menaçantes qui entretiennent l'ambiance extrêmement noire. Le morceau alterne phases violentes et mélodiques, tout en restant lourd et oppressant, alors que Kyo nous conte l'histoire d'une jeune fille prisonnière de ses démons.
05. Sajou no uta
L'ambiance oppressante du morceau précédent fait place à des mélodies plus légères avec ce magnifique morceau. Le rythme est soutenu tout en étant suffisamment discret pour que l'accent principal soit mis sur le chant de Kyo. Celui-ci nous livre son chant plaintif si particulier et une mélodie inoubliable.
06. RED...[em]
Voici le plus long morceau de l'album (qui ne fait pourtant que 5:01, mais les autres dépassent rarement les quatre minutes). Personnellement, il me fait penser à Fukai, morceau présent sur le single Kasumi : guitares distordues sans pour autant être particulièrement lourdes, basse bien présente, chant mélodique et ce riff que l'on retrouve tout au long du morceau. Une des meilleures pistes de cet album.
07. ASUNAKI KOUFUKU, KOENAKI ASU
Ce morceau est d'emblée plus rapide, les couplets sont accompagnés d'une basse presque jazzy et de guitares saccadées. Le refrain, quand à lui, se déroule de manière plus fluide et est plus mélodique, tout en gardant ce rythme rapide en arrière plan. On ne peut encore une fois qu'apprécier les petits détails de la production, notamment le petit "brrrrr" qui vous traverse la tête à certains moments (vous comprendrez en écoutant). Encore une très bonne piste.
08. MARMALADE CHAINSAW
On retrouve un rythme plus lourd avec MARMALADE CHAINSAW. Le principal intérêt de ce morceau est son refrain, qui tranche avec le reste par son esprit plus joyeux, à la manière d'INCREASE BLUE. C'est agréable à l'écoute, mais je pense qu'il y a bien mieux dans l'album.
09. Kasumi
Quand on parle du loup... Ceux d'entre vous qui ont lu ma critique de ce single il y a quelques mois connaissent l'amour que je porte à cette chanson, puissante, mélodique, émouvante, sublime. Kyo chante la douleur d'une mère ayant tué son enfant pour des raisons obscures.
10. R TO THE CORE
C'est un excellent riff qui lance ce morceau, qui au bout d'une trentaine de secondes révèle sa véritable nature (le fourbe) : il s'agit d'un morceau résolument punk ! Kyo chante avec une voix grave et rauque à laquelle il ne nous a pas habitués. Le résultat est surprenant, mais en ce qui me concerne je trouve cela excellent. On ne peut que regretter sa trop courte durée : seulement 1:45.
11. DRAIN AWAY
On retrouve en onzième position le single DRAIN AWAY, sorti en janvier dernier, qui a pour l'occasion bénéficié d'un nouveau mix. Les différences sont mineures, le son de la batterie a été ajusté ici et là, et Kyo a réenregistré une ou deux lignes de chant. Le morceau en lui même est toujours aussi excellent, heavy et mélodique, à l'image de l'album.
12. NEW AGE CULTURE
Les quelques bruitages qui ouvrent cette douzième piste laissent deviner un restaurant avec en arrière plan un groupe de jazz. Puis soudainement le morceau se lance, et s'annonce comme le digne successeur de rasetsukoku : rythme rapide, riffs mémorables, chant rapide. Un morceau qui devrait prendre toute son ampleur en live.
13. OBSCURE
Voici un des morceaux les plus intéressants de l'album. S'il s'ouvre sur une ambiance oppressante à la manière de Shokubeni, la violence intrinsèque est omniprésence et ce sentiment est confirmé quand le morceau explose. Alternant alors phases très violentes et très mélodiques, il s'impose comme étant exceptionnel, à n'en pas douter un des meilleurs morceaux de l'album et de la discographie du groupe. On regrette qu'il ne dépasse pas les quatre minutes...
14. CHILD PREY
On retrouve ici Child prey, pourtant sorti plus d'un an auparavant. Le morceau à, comme Drain Away, bénéficié d'un remix, qui se manifeste encore une fois par de légers ajustements au niveau du volume des instruments ou encore une ligne de chant réenregistrée. Quoi qu'il en soit, cette piste est toujours aussi jouissive et c'est avec un plaisir non dissimulé que nous reprenons nous en choeur "woohooohooohoooo wooohooohooooo" en mettant à l'épreuve nos cervicales.
15. AMBER
Cet album se clot sur la magnifique Amber. Ce morceau incroyablement mélodique est le genre de chansons qui peut vous faire pleurer et sourire en même temps. Le chant est aérien, posé, presque fredonné lors du premier refrain, pur. Une merveille.
Quelques jours après avoir posé mes mains sur cet album et après une dixaine d'écoutes attentives, je peux vous affirmer qu'il s'agit d'un album comme on en trouve rarement. Son ambiance est unique et certains morceaux sont tout simplement sublimes. Vulgar reprend les caractéristiques des albums précédents et les unit : l'aspect homogène de Gauze, la noirceur de Macabre, la composition intuitive de Kisou. Cet album est un univers à lui tout seul, un univers sombre et profond, le pleur de leurs âmes. Pour clore cette critique, j'attribue à Vulgar la note de 10.
mon album pre fére et je suis acro a ce groupe!
En découvrant le livret du tant attendu album, je remarque que la composition est attribuée au groupe dans son intégralité, Kyo s'étant attelé comme à son habitude à l'écriture de la totalité des paroles. Ceci témoigne d'une volonté de créer un album compact, de créer un univers cohérent et homogène qu'est celui de Vulgar. Car c'est en effet une ambiance unique que l'on découvre, sombre à souhait et qui peut déstabiliser lors des premières écoutes. Car tout en faisant preuve de variété, Vulgar parvient à maintenir une certaine tension de la première à la dernière seconde.
01. audience KILLER LOOP
C'est en criant que Kyo lance ce premier morceau, suivi par des guitares agressives accompagnées par un instrument traditionnel japonais (le koto si je ne m'abuse). Puis petit à petit l'ensemble se calme, nous menant vers un premier couplet fredonné, avec en fond une basse menaçante. Puis le morceau gagne en puissance pour atteindre les sommets, les guitares lancinantes accompagnant le chant plaintif et très mélodique de Kyo. Après un court break, Kyo explose et ce premier morceau s'achève. Ca commence très fort.
02. THE III D EMPIRE
Dès les premières secondes, on comprend que ce morceau sera bien moins mélodique que le précédent. Les riffs de guitare sont plus rapides, Kyo crache presque les mots pendant les couplets et le refrain est tout aussi heavy. On peut apprécier le soin apporté à la production, qui rend ce morceau d'autant plus appréciable. Du tout bon.
03. INCREASE BLUE
On enchaîne avec INCREASE BLUE, dont l'esprit est comparable à celui d'umbrella sur le mini album Six Ugly. Les riffs sont assez répétitifs, et le refrain bondissant. Un titre de bonne facture, mais qui ne fait pas partie de mes préférés.
04. SHOKUBENI
C'est un rythme lourd qui lance cette quatrième piste. Le premier couplet est tout simplement génial, lent, avec des guitares menaçantes qui entretiennent l'ambiance extrêmement noire. Le morceau alterne phases violentes et mélodiques, tout en restant lourd et oppressant, alors que Kyo nous conte l'histoire d'une jeune fille prisonnière de ses démons.
05. Sajou no uta
L'ambiance oppressante du morceau précédent fait place à des mélodies plus légères avec ce magnifique morceau. Le rythme est soutenu tout en étant suffisamment discret pour que l'accent principal soit mis sur le chant de Kyo. Celui-ci nous livre son chant plaintif si particulier et une mélodie inoubliable.
06. RED...[em]
Voici le plus long morceau de l'album (qui ne fait pourtant que 5:01, mais les autres dépassent rarement les quatre minutes). Personnellement, il me fait penser à Fukai, morceau présent sur le single Kasumi : guitares distordues sans pour autant être particulièrement lourdes, basse bien présente, chant mélodique et ce riff que l'on retrouve tout au long du morceau. Une des meilleures pistes de cet album.
07. ASUNAKI KOUFUKU, KOENAKI ASU
Ce morceau est d'emblée plus rapide, les couplets sont accompagnés d'une basse presque jazzy et de guitares saccadées. Le refrain, quand à lui, se déroule de manière plus fluide et est plus mélodique, tout en gardant ce rythme rapide en arrière plan. On ne peut encore une fois qu'apprécier les petits détails de la production, notamment le petit "brrrrr" qui vous traverse la tête à certains moments (vous comprendrez en écoutant). Encore une très bonne piste.
08. MARMALADE CHAINSAW
On retrouve un rythme plus lourd avec MARMALADE CHAINSAW. Le principal intérêt de ce morceau est son refrain, qui tranche avec le reste par son esprit plus joyeux, à la manière d'INCREASE BLUE. C'est agréable à l'écoute, mais je pense qu'il y a bien mieux dans l'album.
09. Kasumi
Quand on parle du loup... Ceux d'entre vous qui ont lu ma critique de ce single il y a quelques mois connaissent l'amour que je porte à cette chanson, puissante, mélodique, émouvante, sublime. Kyo chante la douleur d'une mère ayant tué son enfant pour des raisons obscures.
10. R TO THE CORE
C'est un excellent riff qui lance ce morceau, qui au bout d'une trentaine de secondes révèle sa véritable nature (le fourbe) : il s'agit d'un morceau résolument punk ! Kyo chante avec une voix grave et rauque à laquelle il ne nous a pas habitués. Le résultat est surprenant, mais en ce qui me concerne je trouve cela excellent. On ne peut que regretter sa trop courte durée : seulement 1:45.
11. DRAIN AWAY
On retrouve en onzième position le single DRAIN AWAY, sorti en janvier dernier, qui a pour l'occasion bénéficié d'un nouveau mix. Les différences sont mineures, le son de la batterie a été ajusté ici et là, et Kyo a réenregistré une ou deux lignes de chant. Le morceau en lui même est toujours aussi excellent, heavy et mélodique, à l'image de l'album.
12. NEW AGE CULTURE
Les quelques bruitages qui ouvrent cette douzième piste laissent deviner un restaurant avec en arrière plan un groupe de jazz. Puis soudainement le morceau se lance, et s'annonce comme le digne successeur de rasetsukoku : rythme rapide, riffs mémorables, chant rapide. Un morceau qui devrait prendre toute son ampleur en live.
13. OBSCURE
Voici un des morceaux les plus intéressants de l'album. S'il s'ouvre sur une ambiance oppressante à la manière de Shokubeni, la violence intrinsèque est omniprésence et ce sentiment est confirmé quand le morceau explose. Alternant alors phases très violentes et très mélodiques, il s'impose comme étant exceptionnel, à n'en pas douter un des meilleurs morceaux de l'album et de la discographie du groupe. On regrette qu'il ne dépasse pas les quatre minutes...
14. CHILD PREY
On retrouve ici Child prey, pourtant sorti plus d'un an auparavant. Le morceau à, comme Drain Away, bénéficié d'un remix, qui se manifeste encore une fois par de légers ajustements au niveau du volume des instruments ou encore une ligne de chant réenregistrée. Quoi qu'il en soit, cette piste est toujours aussi jouissive et c'est avec un plaisir non dissimulé que nous reprenons nous en choeur "woohooohooohoooo wooohooohooooo" en mettant à l'épreuve nos cervicales.
15. AMBER
Cet album se clot sur la magnifique Amber. Ce morceau incroyablement mélodique est le genre de chansons qui peut vous faire pleurer et sourire en même temps. Le chant est aérien, posé, presque fredonné lors du premier refrain, pur. Une merveille.
Quelques jours après avoir posé mes mains sur cet album et après une dixaine d'écoutes attentives, je peux vous affirmer qu'il s'agit d'un album comme on en trouve rarement. Son ambiance est unique et certains morceaux sont tout simplement sublimes. Vulgar reprend les caractéristiques des albums précédents et les unit : l'aspect homogène de Gauze, la noirceur de Macabre, la composition intuitive de Kisou. Cet album est un univers à lui tout seul, un univers sombre et profond, le pleur de leurs âmes. Pour clore cette critique, j'attribue à Vulgar la note de 10.
mon album pre fére et je suis acro a ce groupe!